1... Le sceau royal de la dynastie Yi
Chosôn: Également appelée dynastie Yi. Elle fut la dernière et la plus longue dynastie de Corée (1392-1910). Chosôn est le nom d'un antique royaume de Corée, et Yi est le nom de la famille régnante. Le bouddhisme, qui était encore actif durant l'époque précédente de Koryô (918-1392), fut remplacé par le Néo-Confucianisme. Celui-ci influença les arts, la morale, bien qu'un art original proprement coréen, d'une grande spontanéité se développa à cette époque.
Le procédé de fonte "à la cire perdue" puise ses origines dans des cultures millénaires qui connaissaient déjà ses avantages et son rendement. Cette méthode était déjà utilisée par les Sumériens de la vallée de l'Indus environ 2000 ans avant Jésus-Christ. Elle s'est étendue ensuite à travers le Moyen Orient, parvenant même en Chine vers 1500 av. J.C. Toutes les grandes civilisations de l'Antiquité, l'Égypte, la Grèce, Rome, etc., bénéficièrent de ses excellences et de son efficacité.
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2... La partie la plus importante de la sculpture sur sceaux est la gravure de la surface à tamponner. Une fois choisi le style calligraphique et décidée la position des caractères les uns par rapport aux autres, on peut dire que la moitié du travail est fait: c'est ce que l'on appelle la «composition» d'un sceau. La «gravure au couteau» consiste à graver les caractères à coups habiles et sûrs. Le mariage de ces deux éléments donne comme résultat une forme entièrement nouvelle d'expression écrite appelée «technique calligraphique». Pour qu'un sceau soit considéré de qualité supérieure, il faut que la «composition», la «gravure au couteau» et la «technique calligraphique» soient toutes trois excellentes.
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3...
(13 minutes, ©L.Venot, 2002)
Remerciement: Monsieur Hong-Gyu Min, Madame Sora YI
Monsieur Alexandre Guillemoz
Image/Son/Montage: Laurent Venot
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4... -son souvant dits de "plume et maracá" (d'origine indienne) est réalisée hors des périodes rituelles des divinités africaines, devenant ainsi autonome. Tout cela indique un développement historique particulier à ces formes de culte devant les forces agissant dans la société qui les entourent et montre une stratégie de survie propre aux groupes de la région. Récemment le Candomblé de Bahia et l'Umbanda de Rio de Janeiro et São Paulo ont excercé une grande influence dans les maisons de culte du Maranhão. Cela a produit des changements dans les rituels, les costumes, le vocabulaire autochtone et le panthéon du Tambor de Mina. Le Tambor de Mina n'étant donc pas une tradition monolithique presente des variantes qui justifient les dénominations Mina-Jeje, Mina-Nagô, Mina-Caboclo ou Mata (cette dernière fortement influencée par les pratiques provenant de l'intérieur de l'état, en particulier du village de Codó). Cette variété de traditions d'une richesse rituelle et musicale sans pareil revète un grand interet sonore et visuel. (26 mn, 1997)
Réalisation, Image et son: Ricardo Canzio & Laurent Venot
Montage: Didier Boclet